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Fanny, ancienne professeur des écoles, a obtenu sa Rupture Conventionnelle avec AIDE AUX PROFS


Après prof : Fanny, ex-PE devenue administratrice des ventes.

 

Après de longues années de bons et loyaux services comme Professeur des écoles, Fanny ressent l'envie d'une seconde carrière hors de l'enseignement. Après une brève incursion dans l'univers de la psychopédagogie, elle opte finalement pour un domaine complètement différent : le commerce ! Voici son témoignage.

 

Quel a été votre parcours professionnel de la fin de vos études jusqu’à votre reconversion actuelle ?

 

J’ai obtenu mon diplôme de Professeur des Ecoles en 1998. J’ai exercé pendant 8 ans dans l’académie de Lille en Moyenne Section et Grande Section de Maternelle. En 2006, j’ai intégré l’académie de l’Isère. Je n’ai pas eu de poste fixe immédiatement, j’exerçais sur deux écoles et 3 niveaux en demi-journées. J’ai ensuite obtenu un poste de titulaire en CE2, poste que j’ai conservé jusqu’en juillet 2024.

En 2019, je me suis formée à la psychopédagogie positive avec La Fabrique à Bonheurs pour accompagner mes élèves aux profils de plus en plus atypiques. J’ai créé mon cabinet à la suite de ma certification en parallèle de mon métier de professeur des Ecoles. J’ai obtenu de l’Education Nationale un cumul d’emploi de 6 heures. Cet accompagnement m’a également permis de faire évoluer ma pratique en classe.

 

Cependant, je me sentais de moins en moins alignée et je ne me retrouvais plus dans le système trop cadré de l’Education Nationale. J’ai alors pris la décision de quitter l’enseignement et me suis fait accompagner par Rémi BOYER président de l'association AIDE AUX PROFS.

 

En septembre 2024, j’ai eu l’opportunité d’intégrer une jeune entreprise française, fabriquant et distributeur de mobilier extérieur. J’ai le poste d’administratrice des ventes, j’apprends tous les jours et suis ravie de découvrir un autre métier.

 

Quels projets pédagogiques avez-vous pu mener et desquels êtes-vous la plus fière ?

J’ai mené de nombreux projets internes à ma classe tout au long de ma carrière. Je suis très fière d’avoir permis à mes élèves de découvrir un enseignement différent suite à ma formation. J’ai adapté les espaces, proposé des contenus différents pour chacune des formes de mémorisations. J’ai intégré les parents à la réussite de leurs enfants. J’ai également créé un album interclasse qui a été publié en 2021 et dont les enfants ont été très fiers.

 

Quelles compétences avez-vous développées durant tout votre parcours de carrière ? Lesquelles vous ont accompagnée durant votre reconversion de professeur ?

 

J’ai fait preuve de flexibilité, d’adaptabilité, de réactivité. Je suis organisée, multi-tâches. J’anticipe et sais réagir dans toutes situations. Je suis pédagogue et fait preuve de patience. Je suis capable de me remettre en question, de revoir mes propositions lorsque je sens une incompréhension. Je peux travailler seule ou en équipe.

 

Le métier d’enseignant requiert de nombreuses compétences qui sont effectivement transférables dans un autre milieu professionnel.

 

En revanche, il nous manque des compétences « techniques » nécessaires à la maîtrise d’un nouveau métier. C’est là que la curiosité, la volonté, la capacité à se former sont importantes. Il n’y a rien d’insurmontable pour qui souhaite apprendre dans la mesure où c’est le coeur de métier d’un enseignant : faire apprendre et apprendre soi-même.

 

Aviez-vous songé à devenir chef d’établissement ou inspecteur ? Pourquoi avez-vous préféré quitter l'Education Nationale plutôt que de tenter une reconversion interne ?

 

Je ne l'ai absolument pas envisagé. J’ai exercé en tant qu’adjointe pendant un an et si j’ai aimé cette expérience, je n’ai jamais songé à rester à ce poste qui demande tellement d’investissement. Il me parait impossible de gérer sa classe et le côté administratif chronophage de ce poste. De mon point de vue, le cumul de poste ne permet pas d’être pleinement engagé sur tous les sujets.

 

Aviez-vous peur de vieillir dans ce métier ?

Oui, c’est l’une des raisons qui m’a amenée à quitter l’enseignement. Le nombre d’enfants par classe, le bruit, les exigences de l’EN...c'était une somme de difficultés que je n’avais plus envie de vivre.

 

Pour quelles autres raisons avez-vous décidé de quitter le métier de professeur ?

 

La principale raison a été de me souhaiter de vivre une autre carrière. Je n’avais pas du tout envie de rester en poste sans la possibilité de découvrir un autre métier. La seconde raison a été de quitter un environnement réglé sur un rythme scolaire qui m’étouffait de plus en plus.

J’avais envie d’être libre et d’organiser mes journées, mes semaines comme je le souhaite.

 

Avoir été enseignante a-t-il été un atout ou un handicap dans votre projet de reconversion ?

 

Quand on a fait un métier pendant aussi longtemps, il est légitime de penser que c’est un frein mais c’est valable pour de nombreux métiers. Ce qui est un frein, c’est surtout la difficulté de quitter l'Education Nationale. AIDE AUX PROFS et Rémi BOYER m’ont permis de réussir ce changement de vie pro.

 

Qu’avez-vous apprécié dans l’accompagnement de l’association AIDE AUX PROFS ? Est-que l’Education nationale vous a laissée facilement repartir ?

 

J’ai été accompagnée et coachée par Rémi. Il m’a vraiment aidé à formuler ma demande, m’a mise en situation d’entretien , il n’a rien laissé au hasard et ma demande a été acceptée rapidement. Grâce à lui, j’ai pu envisager sereinement ce changement de vie.

 

Que conseilleriez-vous aujourd’hui à une personne qui souhaiterait devenir professeur ?

 

Enseigner est un métier prenant, passionnant et d’une richesse inouïe. Je l’encouragerais dans cette voie s’il est motivé et en forme. Les enfants ont besoin d’avoir à leurs côtés des adultes responsables, motivants, attentifs. Il faut de l’énergie, elle peut être décuplée en reconversion professionnelle par exemple.

 

Que conseilleriez-vous à un professeur qui souhaiterait quitter l'enseignement ?

 

Dans un premier temps de bien réfléchir aux motivations qui amènent à quitter le système car ce n’est pas une démarche simple.

 

Dans un deuxième temps, de faire appel à AIDE AUX PROFS. Leur accompagnement est essentiel. Ils ont une vraie expertise en matière de textes de lois et d’exigences administratives.

 


Le métier d'administrateur/trice des ventes.

 

I/ En quoi consiste le métier ?

 

L'administrateur des ventes s'occupe de la gestion des contrats de ventes dans une entreprise depuis la prise de commande jusqu'à la livraison du client. Polyvalent, il est l'intermédiaire entre les clients et les services internes de l'entreprise.

 

II/ Que fait exactement un administrateur des ventes ?

  • Ses rôles sont aussi cruciaux que multiples :
  • Valider les contrats de vente.
  • Créer les fiches clients.
  • Assurer le suivi administratif des commandes.
  • Gérer les comptes clients.
  • Traiter les dossiers particuliers (réclamations, litiges, impayés...)
  • Gérer les stocks en anticipant la demande...

Les missions de l'administrateur des ventes varient aussi en fonction de la taille et du type d'entreprise pour laquelle il travaille.

 

III/ Quelles sont les compétences requises pour ce métier ?

 

L'administrateur des ventes doit faire preuve de rigueur, de sens de la négociation et d'un esprit d'analyse. Un bon sens de la relation client sera aussi indispensable.


Il maîtrise parfaitement les outils bureautiques, surtout les tableurs et les logiciels de gestion de commande. Il a également de bonnes connaissances en comptabilité. En fonction de l'activité de l'entreprise, la maîtrise d'une langue étrangère et la connaissance des règlementations du commerce international pourraient être également requises.

 

IV/ Combien gagne un administrateur des ventes ?

 

Son salaire est d'environ 30 000 euros bruts par an pour un débutant et peut monter jusqu'à 45 000 euros bruts en fonction du secteur d'activité et de l'expérience.

 

V/Quelles sont les formations à suivre ?

 

Le métier est accessible avec un Bac +2 grâce à des BTS comme celui de Management Commercial Opérationnel, Comptabilité et Gestion ou Commerce International. La formation peut aller jusqu'au Bac + 5 avec, par exemple, un Master Professionnel Commerce, Comptabilité, Gestion.

Si vous cherchez une formation à distance, plusieurs possibilités existent comme celles du CNED qui propose les BTS Comptabilité et Gestion ainsi que celui de Commerce International. Des semaines de stage sur le terrain devront être effectuées pour valider le diplôme.

VI/Où se renseigner ?

 

Vous trouverez plusieurs pages plus détaillées sur Internet comme celle de France Travail.

Plusieurs vidéos existent aussi sur Youtube dans lesquelles des administrateurs des ventes parlent de leur métier .


AS-TU ENVIE, TOI AUSSI, D'OBTENIR TA RUPTURE CONVENTIONNELLE ?

 

Malgré l'instabilité ministérielle qui handicape les processus de décisions, de nombreux échos au plus haut niveau de l'Etat permettent de penser que le dispositif sera prolongé au-delà de 2026, mais il est impossible de savoir quand le "feu vert" sera donné, si ce sera pour la rentrée 2026 ou au-delà.

 

AIDE AUX PROFS TE PROPOSE, DANS LE DOUTE, DE CHAUSSER TES STARTING-BLOCKS AVEC NOTRE EXPERTISE EN OPTION "IDEES" 

 

Ainsi, tu avances dans la conception de ton projet de reconversion, et si le Gouvernement et les Députés prolongent la Rupture Conventionnelle pour les Fonctionnaires et Contractuels titulaires de l'enseignement privé sous contrat, tu seras prêt(e) et pourras faire partie des 20 professeurs que nous sommes en mesure d'accompagner vers une IRC en 2025-2026.

 

Si la Rupture Conventionnelle n'est pas prolongée, notre expert t'aura proposé d'autres stratégies de substitution qui te permettront aussi de quitter l'Education nationale en t'engageant dans ton projet de reconversion.

 

Les demandes sont prises dans l'ordre d'arrivée et se clôtureront à la 20e adhésion dans cette option.



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