Aide aux Profs de 2024 à 2026


En 2024


14.09.2024

France 24 sur son portail international, sur la zone Europe (100 millions de lecteurs potentiels), cite l'action d'Aide aux Profs qui aide les professeurs qui le souhaitent à quitter leur métier, puisque l'Education nationale en France, confrontée à un manque d'attractivité, les en empêche de plus en plus.

 

L'Education nationale affichait en 2023 un "0,34% de démissions" qui ne reflète pas du tout la réalité des demandes de démission, 10 fois plus nombreuses.

 

Alors que la France paie mal ses professeurs, et de ce fait a du mal à en recruter suffisamment, elle n'a aucune reconnaissance pour ceux qui veulent quitter le métier de professeur, en les retenant contre leur gré.

 

Aide aux Profs peut produire de nombreux témoignages de professeurs en France, quelle que soit leur académie, qui sont empêchés en 2023-2024 :

- d'obtenir une disponibilité pour convenances personnelles,

- d'obtenir leur Rupture Conventionnelle,

- de démissionner.

 

L'Education nationale ne paie pas suffisamment bien ses professeurs et le malaise de la profession grandit. La seule façon de réagir des académies, c'est d'empêcher les professeurs de repartir vers le privé. 

 

En plein papy-boom, ces pratiques de gestion des ressources humaines sont contreproductives puisqu'elles vont à l'opposé de l'idée que l'on se fait d'un métier attractif au sein duquel chacun pourrait se sentir bien.

 

Les académies préfèrent garder des professeurs en souffrance au travail, qui ne veulent plus enseigner, allant à l'opposé de l'objectif de rendre les élèves heureux.

 

L'article est publié en anglais par Lara BULLENS, journaliste sur France 24.

 

 

22 avril 2024

Virginie GUILHAUME de SQOOL TV a interviewé Rémi BOYER, Président Fondateur de l’association AIDE AUX PROFS, dans l’émission « Le Grand JT de l’éducation ».

 

SQOOL TV est la chaîne TV de l’éducation, lancée en 2022 par la société UNOWHY, diffusée 24h/24 et 7J/7 auprès des 24 millions d’abonnés de Free (Free Canal #247), Orange (Orange Canal #217) et Bouygues (Bouygues Telecom Canal #124) et sur les réseaux sociaux de You Tube, Linkedin, Instagram, Tik-Tok qui cumulent plus de 42.000 abonnés.  

 

D’après un sondage Médiamétrie réalisé sur 1.200 individus de 15 ans et plus recevant la télévision par ADSL, câble ou fibre optique en janvier 2023, 14% des individus qui reçoivent la télévision ADSL déclarent connaître SQOOL TV (et 30% chez les 25-34 ans) et plus de 45% des femmes qui ne connaissent pas la chaîne disent par sondage avoir envie de la découvrir. 

Au moins 43 millions de français peuvent se sentir concernés par les programmes diffusés par SQOOL TV : 15 millions d’élèves, 27 millions de parents d’élèves, 1 million d’enseignants, personnels d’administration et cadres de la fonction publique éducative.

 

SQOOL TV affiche une ligne éditoriale positive, qui n’évite pas les problématiques de l’école d’aujourd’hui, mais propose des solutions. 

 

SQOOL TV a reçu plus de 2.000 invités, tous acteurs de l’éducation en France, depuis son lancement, se répartissant de manière très équilibrée entre experts de la communauté éducative (33%), politiques et collectivités (33%) et enseignants (34%).

 

Emma FEREY, productrice du Grand JT de l’éducation, nous a contactés en nous proposant de contribuer au sujet des mutations que les enseignants obtiennent difficilement, ce qui en conduit une partie à songer à développer différentes stratégies pour obtenir plus rapidement, d’une année à l’autre, la destination (académie, département, commune) de leur choix.

Nous intervenions ce lundi 22 avril 2024 avec Adrien MISSON, Délégué national du Syndicat UNSA chargé du 2nd degré (Collège, Lycée) et nos contributions se sont parfaitement croisées, avec le même constat : la difficulté de sortir de la prison qu’est la région Ile-de-France, celle où le pouvoir d’achat des professeurs est le plus faible en raison de la cherté de l’immobilier, des charges, du transport, de l’alimentation.

 

2.000,00 € nets/mois en début de carrière permet difficilement aux lauréats des concours d'enseignement d’y vivre, alors que l’éducation nationale les y bloquera pendant 10 à 15 ans, de peur de ne pas trouver suffisamment de professeurs pour les remplacer.

 

Nous avons émis l’idée que les professeurs actuellement en disponibilité pour suivi de conjoint puissent être autorisés à enseigner dans le département où ils ont migré durant cette disponibilité, puisque c’est impossible aujourd’hui. Et nous avons aussi insisté sur ces trop fréquentes et trop nombreuses nécessités de service qui bloquent de trop nombreux projets d’évolution professionnelle.

 

Là où notre position diffère de celle d’Adrien MISSON, c’est qu’AIDE AUX PROFS accompagne ses adhérents vers tous types de mobilités, internes comme externes, hors enseignement, sans chercher à les retenir coûte que coûte dans l’éducation nationale comme le font les syndicats, considérant que l’éducation nationale ne doit pas au 21e siècle constituer une prison pour qui veut enseigner quelques années à quelques décennies. Cette vision d’entrée définitive en début ou à mi-carrière dans la « Grande Maison » nous semble passéiste, à l’opposé du désir des nouvelles générations, étudiants et salariés, notamment depuis la crise sanitaire, de ne pas passer toute leur vie dans l’éducation nationale.

 

Ci-dessous, tu pourras retrouver le REPLAY du Grand JT de l’éducation qui a été diffusé en direct de 20h30 à 21h30 ce 22 avril 2024.

 

SQOOL TV sur You Tube

28 mars 2024

Le 28 mars 2024 Jean-Sébastien FERJOU Rédacteur en Chef de Atlantico a évoqué face à Laurence FERRARI la situation de tous ces professeurs fonctionnaires que leur employeur, l'éducation nationale, empêche de démissionner ou d'obtenir leur rupture conventionnelle, ce qui serait impossible dans le privé régi par le Code du Travail.

 

L'EXTRAIT VIDEO

 

Le 28 mars 2024 Jean-Sébastien FERJOU Rédacteur en Chef de Atlantico a évoqué la situation de tous ces professeurs fonctionnaires que leur employeur, l'éducation nationale, empêche de démissionner ou d'obtenir leur rupture conventionnelle, ce qui serait impossible dans le privé régi par le Code du Travail.

 

Il se trouve que les professeurs qui ont voulu obtenir le concours et un statut leur garantissant la sécurité de l'emploi, ne s'imaginaient pas ensuite avoir les plus grandes difficultés à repartir de ce que l'on peut aisément qualifier de prison professionnelle au 21è siècle.

 

AIDE AUX PROFS fait de son sujet principal en 2024-2025 ces refus multiples de mobilités des professeurs pour nécessité de service, car ils ne coïncident pas du tout avec ce que l'éducation nationale affiche en parlant de "GRH de proximité", "respectueuse des personnels".

 

La nécessité de service est une pratique brutale, violente, verbalement, qui consiste à priver un être humain adulte de sa liberté à disposer de lui-même/d'elle-même, contrairement à ce que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, chère aux français, a fait croire au Peuple entier.

 

Pourquoi accepte-t-on que l'éducation nationale bloque autant ceux qui se sont investis corps et âme à la réussite de ses apprenants quelques années à quelques décennies, pour les priver de leur liberté de repartir évoluer autrement, hors éducation nationale ?

 

C'est un non sens absolu, c'est absurde, au moment où le papy-boom libère des millions d'emplois intéressants et nettement mieux payés que professeur.

 

Avec une vie active de 43 années il deviendra difficile pour la majorité des professeurs de tenir la distance sans expérimenter autre chose, et cela a déjà commencé avec une vraie prise de conscience des étudiants, moins nombreux à passer le concours à la fin de leurs études universitaires, préférant d'abord réaliser une carrière dans le privé ou dans une autre fonction publique, et avec ces salariés du privé tentés de donner du sens à leur vie professionnelle en devenant professeurs.

 

Si l'éducation nationale veut réussir à redonner de l'attractivité au métier de professeur d'ici 2050, il lui faudra faire des efforts immenses de fluidité, de flexibilité, pour cesser d'apparaître comme une prison d'où il est difficile de s'extirper sans avoir purgé sa peine de 43 ans d'enseignement.

 

ARTICLE de ATLANTICO