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Aide aux Profs en 2020, ça peut devenir quoi ?


La plupart des associations connaissent différentes étapes dans leur évolution. La nôtre s'effectue au fil des avancées que nous constatons parmi les idées que nous avons pu diffuser, et toutes les démarches que nous avons pu réaliser à ce jour vers ce public "profs" qui était en France notre principale cible d'action.

 

Depuis 2018 et avec plus d'ampleur depuis septembre 2019, l'Education nationale déploie sa GRH de proximité, agissant pour remédier à la souffrance au travail et pour agir un tant soit peu sur les évolutions professionnelles, même si celles que nous connaissions vont disparaître en parallèle en 2020, puisque l'ONISEP est transféré vers la FPT, que Canopé sera transféré aux académies, que le CNFPT pour la FPT perdra 11 délégations régionales, etc.

 

C'est tout le paysage des postes en détachement accessibles à des compétences de professeur, qui est remanié à partir de 2020. 

 

Sans doute les académies avec ces fusions, des transferts, vont pouvoir disposer d'un plus grand nombre de postes à proposer en mobilité interne, et pratiquer une forme de profilage basé sur les compétences. Il existe déjà ça et là des emplois de chargés de mission, leur nombre pourrait augmenter.

 

Alors, Aide aux Profs en 2020 et ensuite, ça peut devenir quoi ?

 

Une association comme bon nombre d'associations, a besoin de se renouveler dans ses pratiques et ses projets pour continuer son action en faveur de son public. Ce que nous ferons pour l'aide à la mobilité, en conseil et en accompagnement, nous continuerons de le faire pour les évolutions professionnelles que n'accompagnera pas l'Education nationale:

 

- la conception d'un projet de création d'entreprise, nous savons maintenant ce qui fonctionne rapidement très bien, et ce qui a des risques d'échouer rapidement, grâce à la diversité et l'importance du réseau d'anciens professeurs que nous avons constitué (>700 en création d'entreprise à ce jour)

 

- la conception d'un cumul d'activité en prévision d'une activité complémentaire pour compléter une baisse de revenus à la retraite. Les réformes actuelles nous montrent bien, même si la réforme de 2020 échouait, que les professeurs doivent anticiper cette échéance, même si pour les jeunes elle leur paraît lointaine.

 

- la réflexion d'un projet de mobilité hors Education nationale, puisque nous supposons maintenant que les référents RH s'en occuperont bien pour ce ministère, laissons leur ce champ d'action.

 

Trois axes d'action nous semblent porteurs:

 

1. Le conseil en prévention du métier de professeur, pour qui hésite à expérimenter ce métier. Pendant 14 ans nous avons parfois été attristés d'être contactés par de jeunes certifiés, PE et agrégés prêts à démissionner car ils s'étaient trompés de métier. Ils avaient investi beaucoup financièrement pour obtenir leur concours, et intellectuellement aussi. Nous prenons donc le parti de penser qu'il vaut mieux pratiquer un Conseil en Prévention, pour que la personne n'ignore pas qu'elle peut se retrouver en difficulté dans ce métier, et s'y prépare, que de pratiquer seulement un Conseil en Remédiation. Celui-là sera pratiqué désormais par les Référents RH.

 

2. Le conseil en évolution professionnelle pour devenir professeur dans un autre pays, pour ceux attirés par une expatriation, et pour ceux qui souhaitent changer de ministère.

 

3. Le conseil en évolution professionnelle pour ceux qui souhaitent créer une activité accessoire, et ceux qui souhaitent anticiper une baisse de revenus plus ou moins forte une fois leur retraite venue. Ce peut être aussi un moyen de ne pas stopper brutalement toute activité, et de vivre d'une passion personnelle.

 

Bon vent, bonne chance à la GRH de proximité ! Elle nous semble bien équipée pour faire face aux difficultés ressenties par les professeurs dans leurs différentes affectations.

 

L'efficacité des référents RH se vérifiera à :

- leur capacité à changer l'affectation d'un professeur en cours d'année, qui serait en difficulté,

 

- à réduire le temps d'attente des professeurs dans leur demande d'une disponibilité, d'un temps partiel, d'un congé de formation professionnelle 

 

- à faciliter leur départ en détachement à tout moment de l'année (tous nos voisins en Europe acceptent la mobilité en cours d'année, pourquoi la France la refuse-t-elle ?)

 

- à intervenir en médiateur entre le professeur et sa hiérarchie, en pratiquant la CNV, en leur évitant des procès et des pertes de temps inutiles

 

- à réaliser des bilans de compétences

 

- à savoir proposer des évolutions professionnelles intéressantes en mobilité interne

 

- à savoir prendre en charge de la meilleure manière possible les professeurs en grande souffrance, qu'elle soit liée ou non au métier exercé

 

Il faudra au moins 12 mois pour déterminer si la réussite est acquise, et ce ne sera pas à nous cette fois d'évaluer les éventuels dysfonctionnements, nous laisserons ce champ d'action aux syndicats, que nous savons très vigilants sur la question.

 

Ceux d'entre vous en souffrance au travail qui ne souhaitent pas contacter un référent de proximité, peuvent contacter l'un des Membres Référents de notre dispositif. Tous anciens professeurs, de très bonne moralité, aux compétences avérées, nous garantissons à nos lecteurs leur grande qualité de service, au meilleur rapport qualité/prix.

 

Vous trouverez en partie ici leurs coordonnées.

 


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