· 

Jérôme SANDOR, de PE Maître E aux métiers de Comédien, de Technicien, de Régisseur de Théâtre


Évolution professionnelle des enseignants | Mission Possible

 

Quitter son poste de professeur des écoles : quand un enseignant choisit la scène

 

Depuis quelques années, l'évolution professionnelle des enseignants devient une préoccupation croissante au sein de l’Éducation Nationale. Selon la note d’information 23.38 de septembre 2023, publiée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), le ressenti de lassitude des professeurs passe de 2,8/10 en début de carrière à 6,1/10 après plus de 35 ans d’ancienneté. Fatigue ou perte de sens, les mots changent, mais le constat reste le même : une part croissante d’enseignants s’interroge sur l’après. Faut-il attendre d’être à bout pour envisager une seconde carrière ? Pas forcément.

 

C’est la réflexion qu’a eue Jérôme, professeur des écoles. Il a choisi de tourner une page, non par rejet, mais pour écrire une nouvelle histoire professionnelle. Son choix ? Quitter la salle de classe pour monter sur scène. Une réorientation guidée par l’envie de « vivre autre chose ».

 

Devenir enseignant puis se reconvertir : du professorat à une nouvelle carrière

 

Des projets pédagogiques audacieux, préludes d’une nouvelle vocation

 

« En sortant de formation pour devenir professeur des écoles, j’ai directement été nommé sur un poste spécialisé au sein d’un établissement médico-social. Après une année d’enseignement dans cette structure, j’ai décidé de me former et de passer le CAPA-SH option D. J’ai ainsi travaillé pendant vingt ans avec des élèves soit sourds, soit déficients visuels ou présentant des troubles divers.

 

Le travail en établissement spécialisé permettait une grande liberté de moyens. J’ai très souvent monté des projets riches et motivants pour les élèves. Entre autres choses, les projets de création de courts-métrages et la participation au festival « sourd-métrage » restent un souvenir très fort.

 

La première année de participation à ce festival, tout était à imaginer et à créer. Nous avons monté ce projet à trois adultes : enseignants et spécialistes de la langue des signes française. Les élèves ont été impliqués dans presque toutes les étapes de création de leur œuvre :

  • écriture ;
  • storyboarding ;
  • plan de tournage ;
  • décors ;
  • costumes ;
  • accessoires ;
  • jeu d’acteur ;
  • tournage ;
  • montage ;
  • création d’une affiche.

Tout était à apprendre, à découvrir. Pour eux, bien sûr, mais aussi souvent pour nous.

Au dernier trimestre, toute l’équipe s’est rendue de Nice à Montpellier pour participer à ce festival, où des sourds venus de toute la France présentaient leurs films et assistaient à la projection de ceux des autres. Deux jours de rencontres et de partages d’une richesse telle que, repartis avec un prix, nous avons renouvelé notre participation quatre années de suite. »

 

Transition de carrière : l’envie de prendre un autre chemin professionnel

 

« Lorsque j’ai quitté l’établissement spécialisé dans lequel j’exerçais, l’idée de renouvellement commençait déjà à être présente. J’ai exercé en tant que maître E pendant quatre années supplémentaires. Peu à peu, j’ai mûri l’idée de prendre un autre chemin professionnel.

 

Parallèlement, mon activité dans le domaine du théâtre prenait de l’ampleur. Fort d’expériences artistiques variées, j’ai alors construit un projet de reconversion en tant que comédien, technicien, musicien, mais aussi comme intervenant en milieu scolaire, dans les domaines du théâtre et du cinéma.

Accompagné par l’association AIDE AUX PROFS, j’ai fait une demande de rupture conventionnelle auprès de ma hiérarchie. Malheureusement, cette dernière n’a pas abouti. Mon projet, pourtant argumenté, n’a sans doute pas été jugé assez solide.

J’ai donc présenté ma démission pendant l’été (AIDE AUX PROFS ayant insisté auprès du DGRH pour que sa demande soit acceptée, puisque l'IRC avait été refusée même après de multiples recours) et j’ai été radié à la rentrée suivante.

 

À partir de là, j’ai commencé à travailler comme comédien et régisseur de théâtre. J’ai pu réaliser les cachets nécessaires à la reconnaissance de mon statut d’intermittent du spectacle en quelques mois.

Aujourd’hui, je vis de cette activité depuis trois ans. La grande variété des missions et la liberté dans mon emploi correspondent parfaitement à ce que je recherchais. Je travaille pour différents théâtres et compagnies, en tant que comédien ou régisseur.

 

Je propose également des interventions en milieu scolaire ou extrascolaire, autour du théâtre et de l’élaboration de vidéos.

Enfin, j’ai participé à la création de spectacles jeune public sur le thème des étoiles, qui fonctionnent très bien en représentations scolaires et publiques. Une partie de mon travail est visible sur mon site internet : Shootmi&Cie. »

 

Évolution professionnelle des enseignants : prendre du recul pour changer de voie

 

Une lassitude du métier comme catalyseur de changement

 

« Plusieurs raisons m’ont poussé à envisager une reconversion. Ce fut d’abord une lassitude. J’avais la sensation d’aimer ce métier moins qu’au début de ma carrière. Et, surtout, je supportais de plus en plus difficilement ses contraintes et ses à-côtés.

En parallèle, ma passion du théâtre prenait de plus en plus de place dans ma vie. Elle m’ouvrait une opportunité, celle d’en faire une activité professionnelle.

J’ai un temps envisagé de passer à mi-temps pour dégager du temps pour le théâtre. Mais cela s’est aussi révélé trop compliqué à obtenir.

Au fond, j’avais de toute façon l’impression d’avoir fait le tour de ce que je pouvais offrir et recevoir dans ce métier. Il était temps pour moi de commencer un nouveau chapitre de ma vie professionnelle. »

 

Évolution de carrière de professeurs : la mobilité un temps envisagée

 

« Avant de décider de quitter l’Éducation nationale et sentant un besoin de renouvellement, j’ai un temps envisagé de postuler pour des postes à responsabilité. Mais la lourdeur administrative qui accompagne ces fonctions m’en a vite dissuadé.

Par ailleurs, ce n’était pas l’acte d’enseigner en lui-même qui me posait problème, mais tout ce qui l’entoure : les contraintes, l’administratif, le manque de liberté. Ce que je cherchais, c’était davantage d’autonomie, dans mon emploi du temps comme dans mes projets. C’est cette quête qui m’a mené complètement ailleurs.

Vieillir dans ce métier, par contre, ne m’inquiétait pas particulièrement. J’avais autour de moi des collègues proches de la retraite, très investies et efficaces jusqu’au bout. Cela m’inspirait. Néanmoins, j’ai toujours dit que j’aimerais avoir le courage, un jour, de partir pour vivre autre chose. »

 

Déprime passagère, épuisement professionnel ou véritable besoin de changement ? L’association AIDE AUX PROFS propose un questionnaire en ligne pour vous aider à évaluer votre mal-être au travail et à envisager sereinement la suite de votre parcours professionnel. Un outil utile pour y voir plus clair et poser les premières bases d’une éventuelle évolution professionnelle.

 

Enseignant … et après ? Quel parcours pour quitter l’Éducation Nationale ?

 

Réorientation professionnelle : s’appuyer sur son savoir-faire de professeur

 

« Le travail d’enseignant, et plus encore en établissement spécialisé, demande une vraie maîtrise de la prise de parole. Lors de mes années en tant que professeur des écoles, j’ai beaucoup progressé dans ma manière de m’exprimer en public. Avec l’expérience, j’ai appris à intervenir en réunion, puis à les animer.

Par ailleurs, j’ai commencé le théâtre peu de temps après mes débuts dans l’enseignement et les deux activités se sont nourries petit à petit. Cette aisance à l’oral est évidemment devenue une compétence essentielle dans mon métier actuel.

Au cours de mes années dans la fonction publique, j’ai également acquis de solides bases en gestion de projets : la rédaction d’objectifs, de moyens et leur mise en forme. Aujourd’hui encore, je rédige des projets, des dossiers de présentation et des dossiers pédagogiques pour nos spectacles.

J’ai appris la langue des signes française, que j’utilise encore parfois, même si ce n’est plus dans un cadre professionnel.

Enfin, les projets artistiques menés avec les élèves (cinéma, théâtre, radio, musique…) m’ont énormément apporté. Ils me servent encore aujourd’hui lorsque j’interviens en milieu scolaire sur ce type de projets. »

 

AIDE AUX PROFS : un partenaire clé pour quitter la fonction publique sereinement

 

« Lorsque j’ai pris la décision de changer de voie, l’accompagnement de l’association AIDE AUX PROFS a été un soutien important. Les échanges avec Rémi BOYER ont été riches et constructifs.

 

Malgré cela, j’ai été un peu déçu du résultat, même si je suis convaincu que Rémi BOYER a fait tout son possible. La rupture conventionnelle, que je visais en priorité, m’a été refusée. Mon projet professionnel leur a sans doute semblé trop incertain. Il y avait aussi, je pense, une volonté de ne pas laisser partir les personnels si facilement. Après plus de vingt ans de bons services, j’aurais souhaité bénéficier d’une indemnité de départ, mais il en a été autrement.

 

Finalement, ma démission, appuyée par l’association, a été acceptée. Aurait-elle été acceptée sans leur aide ? Je ne le sais pas. Mais quoi qu’il en soit, je serais parti. »

 

Vers la fin de l'ISRC ? Depuis sa mise en place en 2020, l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle (ISRC) a offert aux enseignants une voie de sortie accompagnée d’une indemnité de départ. Néanmoins, les récentes orientations budgétaires pour 2025 laissent entrevoir un avenir incertain pour ce dispositif. Découvrez notre analyse détaillée et les perspectives qui en découlent pour les enseignants en reconversion.

 

Une carrière dans l’enseignement : levier ou frein à la reconversion ?

 

Rester connecté au monde scolaire dans son nouveau métier

 

« Avoir été professeur des écoles pendant près de vingt ans aura, d’une certaine manière, été un atout dans le cadre de ma réorientation.

Cela m’aide particulièrement lorsque je travaille avec des établissements scolaires, que ce soit pour des représentations scolaires, des dossiers pédagogiques ou des interventions en classe. Ma connaissance des attendus du milieu me permet d’être plus efficient.

Cette première carrière m’a aussi permis de conserver des contacts dans l’Éducation Nationale. Il m’est ainsi plus facile de proposer et de mettre en place des projets artistiques en milieu scolaire. »

 

Faire le choix de l’enseignement ou partir : avec cœur ou pas du tout

 

« Si je devais conseiller une personne qui souhaite entrer dans l’Éducation Nationale, je lui dirais probablement de faire ce métier avec passion et engagement. Et s’ils ne sont plus là, alors il faut savoir partir.

J’ai vu trop de collègues rester, convaincus qu’ils ne sauraient rien faire d’autre. Cela me désole toujours pour les élèves. »

 

NDLR de AIDE AUX PROFS :

Jérome SANDOR fait partie des rares professeurs pour lequel nous n'ayons pas obtenu de Rupture Conventionnelle après tous recours possibles (dans son académie, puis auprès du DGRH, puis du Ministre puis de l'Elysée). L'académie de NICE n'a pas publié de circulaire sur l'IRC durant toute cette expérimentation. Ce n'est qu'à partir de 2023 que l'académie de NICE a accordé des IRC. Et Jérôme avait présenté sa demande en 2022, nous ne savions pas à l'époque que cette académie fonctionnait comme une prison. En 2025 pour la première fois nous n'avons pas eu besoin de faire de recours pour nos adhérents dans cette académie. Mais c'était la dernière année de l'expérimentation...

 

Changer de vie après l’enseignement : choisir l’épanouissement

 

«A contrario, si je devais donner des recommandations à un ou une enseignante qui souhaite se reconvertir, je lui conseillerais de le faire ! Mais à condition de bien mûrir son projet et de se faire aider par une association comme AIDE AUX PROFS.

Beaucoup ont trouvé un épanouissement bien plus grand en dehors de l’Éducation nationale. Il ne faut pas avoir peur d’oser. »

 

Quitter l’Éducation nationale n’est pas un échec : c’est parfois une renaissance. Le témoignage de Jérôme illustre à quel point une reconversion réussie est souvent le fruit d’un projet mûri et aligné avec des passions ou des aspirations profondes. Dans un système où le métier d’enseignant évolue, repenser son évolution professionnelle devient un acte de lucidité et de courage. Changer de cap, c’est parfois retrouver du sens et un plaisir dans son travail que l’on croyait perdu.

 

Envie de découvrir un autre parcours de reconversion ? Lisez le témoignage d’Isabelle Goux, ex-professeur des écoles devenue SAENES (Secrétaire administratif de l'Éducation Nationale et de l'enseignement supérieur).

 

Interview réalisée par C.K. SEO, Rédactrice web SEO pour AIDE AUX PROFS


Fiche Métier : Comédien

 

Le métier de Comédien :

 

Le comédien ou la comédienne est un(e) artiste du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Sa mission principale consiste à incarner un personnage de manière crédible lors de représentations, et à transmettre avec justesse des émotions aux spectateurs. Cette profession plurielle s’exerce aussi bien sur les planches d’un théâtre que devant une caméra ou derrière un micro pour du doublage vocal.

 

Les activités propres à ce métier :

 

L’emploi de comédien(ne) est à la fois riche et exigeant. Une carrière dans ce domaine est rythmée par :

● la participation régulière à des cours pour perfectionner sa technique ;

● l’envoi de candidatures et la présence à des castings ou des auditions dans le but d’obtenir des rôles;

● les essayages de costumes et les sessions de maquillage avant chaque prestation ;

● les lectures de textes et les répétitions collectives ;

● les représentations en public, les tournages de films ou les séances d’enregistrement ;

● la fréquentation de festivals, ainsi que le visionnage d’œuvres théâtrales ou cinématographiques pour nourrir sa pratique ;

● le développement et l’entretien d’un réseau professionnel pour se faire connaître.

 

Les compétences requises

 

Cette profession exige une grande polyvalence ainsi que plusieurs compétences incontournables telles que :

● une forte capacité de concentration ;

● une aisance dans la mémorisation des textes ;

● la maîtrise de techniques corporelles, vocales, gestuelles et respiratoires pour incarner un personnage de façon convaincante ;

● une bonne élocution ; 

● une appétence pour la littérature de manière à enrichir sa culture personnelle ;

● une capacité d’analyse pour saisir la complexité d’un rôle et en offrir une interprétation fidèle;

● une présence scénique marquante et une persévérance pour se démarquer lors des auditions ;

● une hygiène de vie rigoureuse pour préserver sa forme physique et mentale, indispensable pour suivre le rythme soutenu des répétitions, représentations et tournages ;

● des compétences complémentaires comme la maîtrise d’une langue étrangère, le chant ou la danse, qui ouvrent à davantage d’opportunités professionnelles.

 

Les lieux d'exercice

 

Les comédien(ne)s interviennent dans des milieux professionnels variés :

● sur scène, dans les salles de théâtre ;

● sur les plateaux de tournage pour la télévision ou le cinéma ;

● en studio, pour la radio ou les sessions de doublage. Des déplacements professionnels fréquents sont régulièrement nécessaires, notamment pour les tournées. Les horaires de travail, quant à eux, sont généralement décalés, alignés sur les heures de représentation, le soir et le week-end.

 

Formations à réaliser

 

Différentes voies permettent d’accéder à cette profession.

Après la troisième de collège :

● Le DNOP (Diplôme National d’Orientation Professionnelle) d’art dramatique en conservatoire ; ● Le DNET (Diplôme National d’Études Théâtrales).

 

Après le Bac :

● DEUST Théâtre ou classes d’art dramatique - Bac +2 ;

● Certificat d’école spécialisée en art dramatique - Bac +3 ;

● DNSP (Diplôme National Supérieur Professionnel) de comédien - Bac +3 ;

● Licence mention Arts du spectacle - Bac +3 ;

● Formation en école privée - Bac +3 ;

● Diplôme des arts et techniques du théâtre – parcours acteur, à l’ENSATT de Lyon ;

● Master en Arts du spectacle - Bac +5. L’admission dans les conservatoires ou établissements délivrant des diplômes professionnels se fait généralement sur concours.

 

Sites web utiles :

 

Le milieu artistique vous intéresse ? La Fondation Culture & Diversité propose une courte vidéo pour donner un aperçu du contenu des formations en écoles d’art dramatique et des modalités d’admission.

 

Le métier de comédien vous intéresse mais mémoriser autant de textes vous semble difficile ? ACT’IN Théâtre vous livre quelques astuces pour mieux les mémoriser.

 

Fiche réalisée par C.K. SEO, Rédactrice web SEO pour AIDE AUX PROFS


Fiche Métier : Régisseur de théâtre

 

Le métier de Régisseur de Théâtre :

 

Le régisseur de théâtre est le maître d’œuvre de l’organisation technique d’un spectacle. Ce professionnel coordonne l’ensemble des moyens humains et matériels nécessaires à la bonne réalisation d’une représentation. Il existe différentes spécialisations dans ce domaine :

● Le régisseur lumière dirige l’équipe en charge de l’électricité et conçoit l’ambiance lumineuse du spectacle.

● Le régisseur son assure toute la partie acoustique, depuis l’installation jusqu’à la sonorisation de la pièce de théâtre.

● Le régisseur plateau gère les décors, leur transport, leur mise en place et leur rangement.

● Enfin, le régisseur général, issu d’une expérience confirmée dans l’une des spécialités techniques, pilote l’ensemble du dispositif. Il analyse les besoins du projet, planifie et garantit le bon déroulement du spectacle.

 

Les activités propres à ce métier :

 

Placé sous l’autorité du directeur technique, le régisseur est amené à accomplir un nombre conséquent de tâches, parmi lesquelles :

● la gestion des stocks de matériel et de commandes ;

● le transport, l’acheminement et l’installation des équipements techniques ;

● la mise en place du décor ;

● le suivi du budget alloué à la production ;

● la coordination avec les partenaires extérieurs et les autorités locales ;

● la prise en charge de l’intendance (logement, repas) ;

● le recrutement et l’encadrement des techniciens ;

● l’organisation du planning des intervenants et l’accueil des artistes ;

● la planification rigoureuse du spectacle ;

● le contrôle des réglages lumière et son avant chaque représentation ;

● la vérification des conditions de sécurité pour les équipes comme pour le public ;

● la surveillance du respect strict des consignes et du règlement. Les compétences requises Ce métier requiert une solide expérience du milieu théâtral ainsi que les compétences suivantes :

● un goût affirmé pour le spectacle vivant et une bonne culture artistique ;

● de solides bases en éclairage, en machinerie et en effets scéniques ;

● la capacité à coopérer avec une équipe pluridisciplinaire ;

● un tempérament à la fois posé et réactif, capable de faire face à toute situation ;

● une grande polyvalence pour résoudre des problèmes techniques comme humains ;

● une rigueur organisationnelle indispensable à la coordination des équipes ;

● d’excellentes compétences relationnelles pour communiquer efficacement avec les partenaires extérieurs ;

● une curiosité constante pour suivre les innovations technologiques du secteur.

 

Les lieux d'exercice

 

Le régisseur peut exercer dans de multiples structures, allant des compagnies indépendantes aux grandes institutions comme les théâtres municipaux. Des postes peuvent également être proposés par la fonction publique territoriale. Cette profession implique des déplacements fréquents et des horaires souvent atypiques.

 

Formations à réaliser

 

Même si ce métier s’apprend beaucoup sur le terrain, il est souvent précédé par une formation technique et une accumulation d’expériences dans divers postes du spectacle vivant.

 

Formations bac +2 :

● Formation en alternance de régisseur spécialisé (option son, lumière ou plateau) au CFA du spectacle vivant et de l’audiovisuel de Bagnolet ;

● DEUST Théâtre ;

● BTS Métiers de l’audiovisuel. Formations bac +3 :

● Diplôme de régie-création de l’ESAD de Strasbourg ;

● DNMADE mention Spectacle ;

● DNMADE option Son ou Lumière au lycée Paul Poiret, par exemple. Formations bac +5 :

● Diplôme d’administrateur du spectacle vivant à l’ENSATT de Lyon ;

● Diplôme des arts et techniques du théâtre, parcours administration du spectacle vivant ;

● Master mention arts de la scène et du spectacle vivant ;

● Master spécialisé de directeur technique (formation continue ENSATT).

 

Sites web utiles :

 

Avant d’accéder au poste de régisseur général, il est souvent nécessaire de faire ses preuves en tant que régisseur spécialisé pendant plusieurs années. Pour en savoir plus sur cette profession, nous vous invitons à consulter la vidéo de Nicolas, régisseur lumière à l’Opéra de Lille qui nous explique en détail son métier. De même, à la Seine Musicale, Brice, régisseur général, partage son parcours et son rôle central dans l’organisation de spectacles.

 

Fiche réalisée par C.K. SEO, Rédactrice web SEO pour AIDE AUX PROFS


Écrire commentaire

Commentaires: 0